Malgré les inquiétudes des écologistes, les bovins ne
dilapident pas l’eau disponible et provoquent pas la rareté alimentaire. Ils peuvent
même nous aider à lutter contre le changement climatique.
Les personnes qui préconisent de manger moins de bœuf font
souvent valoir que la production fait du mal à l'environnement. On dit que les
bovins ont une empreinte écologique démesurée: Ils consomment beaucoup d’eau, piétinent
les plantes et les sols, consomment des céréales et protéines qui sont précieux
et qui devrait être réservés aux humains qui souffrent de la faim. Les
critiques blâment les rots des bovins ou flatulences et même le souffle qui
renferment du méthane et ont un effet sur le changement climatique.
Un bœuf nourri à l’herbe procure des effets environnementaux positifs. Par
les bouses qu’ils émettent ils permettent de séquestrer du carbone dans le sol.
En outre, un dixième de toutes les émissions de carbone causées par l'homme
depuis 1850 ont été émises à partir du sol, selon l'écologiste Richard Houghton
du Woods Hole Research Center. Ceci est dû au travail du sol, qui libère du carbone et dépouille la terre de
la végétation de protection. Les pratiques agricoles du labour ne parviennent
pas à restituer les éléments nutritifs et la matière organique à la terre. Des
plantes qui couvrent les sols non labourés sont aussi un idéal pour reprendre
le carbone de l’air par la photosynthèse et le maintenir dans des formes
stables.
Les recherches menées par la Soil Association au Royaume-Uni montrent que
si les bovins sont élevés principalement sur l'herbe et si les bonnes pratiques
agricoles sont suivies, assez de carbone est séquestré pour compenser les émissions
de méthane de tous les bovins de boucherie au Royaume-Uni et pour la moitié de
son cheptel laitier.
L'herbe est aussi l'une des meilleures façons de générer et de protéger le sol contre l’érosion et elle permet de conserver l’eau disponible.
Certaines critiques environnementales affirment que 700 litres d'eau sont nécessaires pour chaque livre de viande de bœuf. Mais ce chiffre est basé sur des situations les plus gourmandes en eau. Les recherches à l'Université de Californie, Davis, montre que la production d'un livre de bœuf américain prend environ 150 litres d'eau par livre-seulement soit un peu plus d'eau que pour une livre de riz et la viande est beaucoup plus nutritive.
L'herbe est aussi l'une des meilleures façons de générer et de protéger le sol contre l’érosion et elle permet de conserver l’eau disponible.
Certaines critiques environnementales affirment que 700 litres d'eau sont nécessaires pour chaque livre de viande de bœuf. Mais ce chiffre est basé sur des situations les plus gourmandes en eau. Les recherches à l'Université de Californie, Davis, montre que la production d'un livre de bœuf américain prend environ 150 litres d'eau par livre-seulement soit un peu plus d'eau que pour une livre de riz et la viande est beaucoup plus nutritive.
La plupart des bovins dans le monde vivent sur des terres qui ne peuvent
pas être utilisées pour la culture, et aux États-Unis, 85% des terres pâturées par
des bovins ne peuvent être cultivées, selon le Conseil de bœuf américain.
* Ms. Hahn Niman is the author of “Defending Beef: The Case for
Sustainable Meat Production” (Chelsea Green),