L'Union européenne a autorisé vendredi 24
avril l'importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir
proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d'interdire leur
utilisation sur leur territoire.
Onze produits de la multinationale
américaine Monsanto --soja, maïs, colza et coton-- figurent au nombre des OGM
autorisés, a précisé la Commission dans un communiqué.
Les neuf autres sont des produits de la
firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.
Dix-sept de ces OGM sont destinés à
l'alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.
Ces autorisations "étaient en
suspens", car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une
majorité pour ou contre leur commercialisation. L'autorisation est immédiate et
vaut pour dix ans.
Si les gouvernements européens approuvent
la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur
leur territoire.
II- Des nouvelles pomme de terre OGM aux USA
Le mois dernier, le département américain de l'Agriculture (USDA) a approuvé les pommes
de terre génétiquement modifiées de
Simplot. Les pommes de terre sont conçues pour produire moins d'acrylamide,
une substance cancérogène suspecte.Beaucoup croient que les OGM ont des effets
secondaires néfastes sur la santé
des personnes, tandis que d'autres croient qu'ils sont des
aliments sains et nutritifs comme les aliments
conventionnels. Il s’avère qu’une étude
du Pew Research Center a trouvé que
88 pour cent des scientifiques croient que les OGM sont
sans danger pour la consommation, comparativement à 37 pour cent des gens qui ne les croient pas.
III- Des Chinois modifient le
génome d’embryons humains
Modifier le génome d’un embryon humain pour prévenir le
développement d’une maladie chez un individu, mais aussi l’éradiquer dans toute
sa descendance. Cette expérience, qui touche au patrimoine héréditaire de
l’espèce humaine, et contrevient à la convention d’Oviedo, ratifiée par la
France et 28 autres pays européens en 2011, vient d’être tentée par une équipe
chinoise. Décrite dans la
revue Protein & Cell du 18 avril 2015,
elle concrétise les craintes exprimées ces dernières semaines par une partie de
la communauté de la recherche en génie génétique.
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