Suivre l'actualité économique agricole et de l'agribusiness mondiale. Réaliser une revue de la presse Internet en langue anglaise pour connaître les nouvelles, les analyses, argumentations et démonstrations afin d'affiner son jugement hexagonal.
·Une société appelée
Boyalife génomique ouvrira une usine dans la ville chinoise côtière de Tianjin,
où elle prévoit de cloner 100.000 bovins par an, une façon de résoudre
l'appétit croissant de l'Empire du Milieu pour la viande bovine. L'entreprise
vise à cloner 1 million de bovins par an, ainsi que d'autres animaux comme des
chevaux champions de course et des chiens renifleurs de drogue.Le clonage ou
reproduction asexuée, est un phénomène naturel dans la nature. Un
certain nombre de plantes, les bactéries et organismes unicellulaires se
reproduisent de cette façon. Les champignons, par exemple, se divisent
en deux; les fraises
produisent des clones d'eux-mêmes les stolons. Il y a deux décennies était né le
premier mammifère cloné une brebis nommé Dolly car née à partir d’une cellule
de la glande mammaire. Pour ce faire, les
chercheurs remplacent l'ADN d'une cellule avec celui de l’animal qu'ils ont
l'intention de cloner. Puis
l'œuf modifié est placé dans l’utérus d'une femelle adulte qui donnera plus
tard naissance au clone. Aujourd'hui, un certain nombre de sociétés
existent pour cloner des animaux,
avec une certaine spécialisation comme
l'élevage : des taureaux, des vaches, et même des chiens.
La plus grande de
ces entreprises, Sooam Biotech,
aurait cloné 700
chiots depuis son ouverture en
2004. La firme
sud-coréenne participerait à Boyalife
génomique.Lors d'un
Congrès en 2002
sur le clonage humain, un chercheur du nom de Rudolf Jaenisch avait exposé pourquoi
il croyait que le clonage animal était
trop dangereux pour le réaliser chez
les humains. Les clones d'animaux qui réussissent, disait-il, sont précédés
par de nombreuses tentatives
infructueuses. Ceux qui réussissent
sont souvent en proie à des problèmes de santé.
En effet, le clonage reproductif chez les animaux du même type qui pourrait en théorie être utilisé sur les
humains présente un immense risque.
Le pourcentage de réussite est
généralement compris entre 1 et
4 %. Les quelques clones qui
survivent, montrent souvent des malformations congénitales allant des déficiences cérébrales à
un vieillissement prématuré.