Les variétés de riz
hybrides promettent une production accrue, mais nécessitent beaucoup d'intrants,
ce qui, selon des riziculteurs indiens, endommage le sol.
Ainsi, depuis 2018, on expérimentant le riz rouge, une variété qui a une longue
histoire dans l'Himachal Pradesh, mais qui a diminué à mesure que les
agriculteurs sont passés aux variétés modernes cette variété retrouve un
intérêt évident.
Le riz rouge a des
qualités attrayantes. Il est rustique et pousse bien sans engrais ni autres
produits chimiques. La recherche montre également qu'il a des avantages
nutritionnels par rapport au riz blanc.
Mais aussi pour les
agriculteurs, le plus grand attrait est qu'il se vend bien.
L'Inde abrite des milliers de variétés de riz.
Le riz est largement
consommé et cultivé en Inde qui est un grand exportateur mondial.
Mais en juillet 2023, pour
maîtriser la flambée des prix intérieurs après que de fortes pluies ont nui aux
récoltes, le gouvernement indien a interdit l'exportation de riz blanc non
basmati.
En plus d'expérimenter des
variétés, on travaille sur des méthodes de culture qui nécessitent moins d'eau.
On utilise notamment la
méthode alternée de mouillage et de séchage (AWD). Dans cette technique, les
agriculteurs inondent les champs, les laissent s'égoutter pendant quelques
jours, puis les inondent à nouveau.
C'est l'un des processus
promus par le Centre indien pour l'agriculture durable (CSA), une organisation
qui travaille avec les agriculteurs pour rendre l'agriculture plus durable.
"Le riz est une
culture très consommatrice d'eau. Il est cultivé dans de l'eau stagnante et
consomme environ 5 000 litres d'eau par kg de riz", explique GV
Ramanjaneyulu, directeur exécutif du CSA.
Il dit que les bactéries
dans les étangs de riz émettent aussi du méthane et que les inondations
endommagent la structure du sol et peuvent le rendre plus salé.
Voir l'article de la BBC
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