jeudi 22 août 2024

Un petit nombre de producteurs des pays méditerranéens se tournent vers les fruits tropicaux pour anticiper le changement climatique

En Grèce du Péloponnèse on expérimente : mangues, avocats, litchis, chérimoles et noix de macadamia – qui, sont « plus résistants » à la chaleur de plus en plus intense dans cette région. Cette initiative fait partie d'une étude menée par l'institut agricole public grec Demeter pour déterminer si les fruits tropicaux pourraient aider à résoudre le problème de sécheresse qui menace le pays. Ces douceurs, sont essentielles pour sauver le secteur des futures catastrophes climatiques. Le programme ne compte pour l'heure qu'une dizaine d'agriculteurs et environ 10 hectares cultivés 

En Italie, les agriculteurs siciliens se sont lancés dans la production de mangues, de bananes et de papayes. La Sicile, produit avocats, mangues et papayes. En Espagne, L’avocat, la mangue, la papaye, le fruit de la passion sont des espèces qui arrivent à passer l’hiver et à produire dans le sud de l’Espagne. Quelques agriculteurs pionniers tentent aussi, face à la montée des températures, d’acclimater des fruits tropicaux en France. Des champs de bananes à Perpignan, des avocats sur la Côte d’Azur, des pistachiers en Provence, des noix de pécan à moins de 100 km de Paris.
Sans eau, pas de cultures et pour l'instant, les fruits tropicaux ne sont pas une solution miracle. La moyenne des températures augmente, mais les risques de froids extrêmes persistent et peuvent détruire ces plantes


 [JM1]

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