Ce succès positionne l’Argentine en tête de la science génétique
appliquée aux sports équestres et ouvre un éventail de nouvelles possibilités
pour optimiser les performances animales.
La technique employée par l’entreprise repose sur CRISPR-Cas9, un
outil d’édition génétique permettant de réaliser des modifications
précises de l’ADN. Dans ce cas, les scientifiques se sont attardés
sur le gène MSTN, également appelé « gène de la myostatine
», qui régule la croissance musculaire. En procédant à des modifications,
ils ont cherché à inhiber sa fonction pour favoriser un développement
musculaire accru, ce qui se traduit par une meilleure puissance et
vitesse chez les chevaux.
Pour Vichera le biologiste: « Nous n’inventons rien de artificiel, nous prenons simplement cette séquence naturelle et l’introduisons dans un autre cheval naturel, comme le fait la nature, mais de manière plus rapide et ciblée (…) Cette séquence pourrait également être obtenue par reproduction conventionnelle, ce qui est considéré comme non OGM en Argentine et ailleurs », a-t-il conclu. L’émergence de cette technologie soulève un vaste éventail de questions éthiques, scientifiques et pratiques. Source à consulter
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire