dimanche 18 janvier 2015

Selon les partisans de l’élevage bovin extensif, celui-ci est bon pour la planète *


Malgré les inquiétudes des écologistes, les bovins ne dilapident pas l’eau disponible et provoquent pas la rareté alimentaire. Ils peuvent même nous aider à lutter contre le changement climatique.
Les personnes qui préconisent de manger moins de bœuf font souvent valoir que la production fait du mal à l'environnement. On dit que les bovins ont une empreinte écologique démesurée: Ils consomment beaucoup d’eau, piétinent les plantes et les sols, consomment des céréales et protéines qui sont précieux et qui devrait être réservés aux humains qui souffrent de la faim. Les critiques blâment les rots des bovins ou flatulences et même le souffle qui renferment du méthane et ont un effet sur le changement climatique.
Un bœuf nourri à l’herbe procure des effets environnementaux positifs. Par les bouses qu’ils émettent ils permettent de séquestrer du carbone dans le sol.
En outre, un dixième de toutes les émissions de carbone causées par l'homme depuis 1850 ont été émises à partir du sol, selon l'écologiste Richard Houghton du Woods Hole Research Center. Ceci est dû au travail du sol,  qui libère du carbone et dépouille la terre de la végétation de protection. Les pratiques agricoles du labour ne parviennent pas à restituer les éléments nutritifs et la matière organique à la terre. Des plantes qui couvrent les sols non labourés sont aussi un idéal pour reprendre le carbone de l’air par la photosynthèse et le maintenir dans des formes stables.
Les recherches menées par la Soil Association au Royaume-Uni montrent que si les bovins sont élevés principalement sur l'herbe et si les bonnes pratiques agricoles sont suivies, assez de carbone est séquestré pour compenser les émissions de méthane de tous les bovins de boucherie au Royaume-Uni et pour la moitié de son cheptel laitier.
L'herbe est aussi l'une des meilleures façons de générer et de protéger le sol contre l’érosion et elle permet de conserver l’eau disponible.
Certaines critiques environnementales affirment que 700 litres d'eau sont nécessaires pour chaque livre de viande de bœuf. Mais ce chiffre est basé sur des situations les plus gourmandes en eau. Les recherches à l'Université de Californie, Davis, montre que la production d'un livre de bœuf américain prend environ 150 litres d'eau par livre-seulement soit un peu plus d'eau que pour une livre de riz et la viande est beaucoup plus nutritive.
La plupart des bovins dans le monde vivent sur des terres qui ne peuvent pas être utilisées pour la culture, et aux États-Unis, 85% des terres pâturées par des bovins ne peuvent être cultivées, selon le Conseil de bœuf américain.
* Ms. Hahn Niman is the author of “Defending Beef: The Case for Sustainable Meat Production” (Chelsea Green),

vendredi 2 janvier 2015

Des Bananes nourricières pour lutter contre la cécité


Particulièrement, en Afrique de l’Est, les enfants consomment surtout des bananes, c’est un aliment riche mais dépourvu de vitamine A. Selon certains experts, 30% des enfants de moins de 5 ans  ont ainsi un risque de devenir aveugle par carence en vitamine A. L’idée d’un chercheur australien de l’Université « Queensland University of Technology » est de repenser la composition de la banane en la modifiant génétiquement pour qu’elle apporte cette vitamine A, qui fait défaut. Sa recherche a reçu l’aide de la « Fondation Bill & Melinda Gates ». Cette « super banana » va être testée aux USA, si les résultats sont probants elle sera distribuée dans les villages de l’Afrique de l’Est. Le leader du village recevra 10 pieds à condition d’en donner ensuite 20 plants à un autre village et ainsi de suite…