jeudi 4 avril 2024

Une clôture virtuelle pour observer et contrôler les mouvements de ses animaux

Le système, basé sur la technologie GPS, vise à améliorer les pâturages, à préserver la faune et à faire gagner du temps et de la main d'œuvre. Cela peut également contribuer à améliorer la santé animale.
La clôture virtuelle utilise des signaux radio pour créer une clôture invisible. Cela maintient les animaux à l’intérieur ou à l’extérieur de certaines zones. Les signaux proviennent des tours de téléphonie mobile à proximité. Les signaux peuvent également provenir de stations de base qui peuvent être déplacées à l'aide d'un petit camion.
Chaque animal porte un collier autour du cou. Le collier est doté d'un récepteur de signal radio et d'un appareil GPS qui indique la position de l'animal.
Les éleveurs entraînent le bétail à associer un son à un petit choc électrique. Lorsqu'un animal s'approche d'une clôture virtuelle, son collier émet un son d'avertissement. Si l’animal se rapproche encore plus de la clôture, il reçoit un choc. De cette façon, le bétail apprend rapidement à rester à l’écart de la clôture.
Les éleveurs peuvent modifier rapidement les limites de la clôture virtuelle en utilisant une application téléphonique ou un ordinateur. Et le bétail apprend rapidement les nouvelles limites. Article à consulter

dimanche 25 février 2024

Des scientifiques chinois inventent une méthode pour transformer les sols salés en terres agricoles fertiles

 


Yuan Longping est une sorte de célébrité en Chine. Il est le « père du riz hybride », un homme dont le travail a aidé le pays à plus que tripler sa production annuelle de riz depuis les années 1970. Les pénuries alimentaires en Chine étant désormais un lointain souvenir, Yuan s’est fixé un nouvel objectif : la sécurité alimentaire. Même s'il fêtera ses 90 ans cette année, il ne montre aucun signe de vouloir prendre sa retraite.
Yuan Longping et son équipe de recherche travaillent à la mise au point d'une espèce de riz capable de prospérer dans les 100 millions d'hectares de terres salines et alcalines du pays, une zone à peu près la taille de l'Égypte où les cultures ne peuvent pas pousser. Pourquoi ? Parce que la teneur élevée en sel du sol paralyse la capacité d'une plante à absorber l'eau, tandis qu'une alcalinité élevée provoque la formation de membranes autour de ses racines, les étouffant.
Le riz normal ne peut pas pousser dans une eau contenant plus de 0,3 pour cent de sel. En comparaison, la variété de riz d'eau salée la plus performante de Yuan peut pousser dans une eau avec une salinité deux fois supérieure et a produit 9,3 tonnes par hectare.
Les techniques de remise en état comprennent la réduction physique du sel dans la couche supérieure du sol, l'application d'amendements au dessalement du sol et l'utilisation de cultures tolérantes au sel.
Dans le monde, un milliard d'hectares de terres ont déjà été perdus à cause de la salinisation, et on estime que 10 millions d'hectares supplémentaires deviennent salins chaque année. Voir l'article utilisé

jeudi 15 février 2024

Le nombre d'exploitations agricoles aux États-Unis diminue et leur taille augmente, selon le dernier recensement agricole

 

Le nombre d'exploitations agricoles aux États-Unis diminue et leur taille augmente, selon le dernier recensement agricole
Aux États-Unis, les exploitations agricoles ont continué de croître et leur nombre a diminué entre 2017 et 2022, selon de nouvelles données publiées mardi par le ministère américain de l'Agriculture.

Le recensement de l'agriculture, effectué tous les cinq ans, compte et détaille les fermes américaines et est utilisé pour façonner les politiques agricoles du pays.
Il y avait 1,9 million de fermes aux États-Unis en 2022, soit une baisse d'environ 7 % par rapport aux 2,04 millions de 2017, selon le recensement. Le nombre d’hectares de SAU a également diminué d'environ 8 millions par rapport à 2017. La taille moyenne des exploitations agricoles est passée de 178 hectares en 2017 à 187 hectares en 2022.
La grande majorité des fermes – environ 1,8 million – appartiennent ou sont louées par des producteurs blancs, selon le recensement. L'âge moyen des agriculteurs continue d'augmenter et atteint 58,1 ans, soit 0,6 année
de plus qu'en 2017. Source USDA 

mardi 9 janvier 2024

Faire revivre le désert au Maroc

 Le changement climatique signifie que la désertification constitue un problème croissant, avec 250 millions de personnes directement touchées par la dégradation de terres autrefois fertiles. Récupérer des terres arides et les reconvertir en champs agricoles pourrait être essentiel pour garantir la possibilité de nourrir la population de la planète.
Sand to Green est une startup marocaine qui peut transformer un coin de désert en une plantation rentable en cinq ans.

Le système peut être déployé n’importe où comme à proximité d’une source d’eau saumâtre, que Sand to Green dessale à l’aide d’une technologie solaire. Il plante ensuite une variété d’arbres fruitiers et d’herbes dans le même espace – une pratique connue sous le nom de culture intercalaire – et irrigue leurs racines directement avec de l’eau dessalée. Le sol est recouvert de plastique noir afin de minimiser l’évaporation.
Le sol est régénéré à l’aide de ce que Sand to Green appelle
« l’engrais vert », un mélange qui comprend du compost, du biochar et des micro-organismes qui aident le sol à "se réveiller"
Dans le cadre d’un essai de cinq hectares dans le sud du Maroc, mené depuis 2017, Sand to Green a testé une variété de plantes à la recherche des plus performantes.
« Mes trois arbres préférés sont le caroubier, le figuier et le grenadier », explique Ben Moussa. Parmi les cultures intercalaires testées avec succès figurent le romarin, le géranium, le vétiver et la citronnelle.
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