mardi 18 août 2015

L’Agriculture est un business risqué

En Europe comme aux USA, les agriculteurs sont soumis aux importantes fluctuations des cours mondiaux qui sont le reflet des aléas de l’offre et de la demande sur un marché globalisé. Les assurances récoltes et revenus fournissent aux agriculteurs US un filet de sécurité contre les chutes de revenu.

Les subventions agricoles et le système d’assurances, coûte aux contribuables américains environ 20 milliards $ par année. Le gouvernement américain protège les agriculteurs contre les difficultés imprévisibles, tels que le mauvais temps depuis les années 1930, lorsque la sécheresse et la Grande Dépression ont dévasté le secteur agricole de la nation.
Les adversaires se plaignent que la plupart de l'argent va aux producteurs millionnaires et aux entreprises agricoles géantes, et non pas aux petites exploitations familiales qui cherchent à rester à flot. D'autres sont en désaccord, disant que les subventions agricoles des États-Unis fournissent aux consommateurs une protection nécessaire contre la pénurie alimentaire et les prix élevés des denrées alimentaires.
Les gros producteurs de maïs, de coton, de riz, d'arachides, de soja et de blé engrangent  entre 6 millions et 10 millions de $ en moyenne. Les assurances se sont étendues au secteur laitier depuis 2014.
Le lobby agricole peut faire valoir que les subventions conduisent à la production alimentaire accrue et des prix plus bas pour les consommateurs.
Dans le cadre du projet de loi agricole Farm Bill 2014, les agriculteurs achètent l'assurance-récolte, et la prime est subventionnée par le gouvernement.
Les paiements sont effectués en lien avec les rendements et le prix normal des 5 dernières années, ainsi le coût de la subvention peut être très faible. Mais l'assurance fournit aux agriculteurs la sécurité nécessaire pour garantir les prêts dont ils ont besoin pour produire et s’assurer d’un revenu.
En 1937, dans son discours inaugural Franklin D. Roosevelt a défendu ses efforts proactifs pour sortir le pays de la Grande Dépression quand il a dit, "Nous avons refusé de laisser les problèmes de notre bien-être commun à être résolus par les vents du hasard et les ouragans de catastrophe. "Ce sentiment est toujours d’actualité.

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