mardi 26 juin 2018

À Oslo, une ferme urbaine communautaire révolutionne l’agriculture et la façon de se nourrir


Le site hôte, une ferme urbaine connue sous le nom de Losaeter, qui ne ressemble à aucune ferme: des champs pleins de céréales patrimoniales, des jardins en terrasses hautement productifs et un espace de plantation communal extérieur, un fournil, une sculpture hybride spectaculaire et un espace de rassemblement et de discussion. L’ensemble construit à partir d'un vieux cadre de bateau surmonté d'un toit vert.
Un groupe de coopératives - dirigé par Futurefarmers, Flatbread Society et le collectif Future of Food - utilise cette ferme urbaine florissante, qui s'est régulièrement développée au cours des cinq dernières années, pour aborder des questions sur la façon de cultiver les plantes et de manger de façon responsable.
Le site, qui accueille aussi des visiteurs pour leur faire découvrir ce nouveau mode d’agriculture dans une démarche pédagogique, ratisse large. Ateliers pour préparer du pain, récolter des légumes ou entretenir les jardins d’un côté, dîners communautaires, expositions d’art contemporain ou conférences de l’autre.
En exemple : le dessert est une pomme entière cuite au four avec de la crème et un crumble à base de sarrasin, une plante nourrissante et nutritive qui pousse bien dans le climat nordique de la Norvège. Des dîners comme ceux-ci sont tenus chaque semaine. Il y a maintenant un fermier et un boulanger dans le personnel, qui guident les visiteurs à travers les plantations et la récolte, la culture de la levure pour le pain et le développement de sa croûte.
A Losaeter, ils n'ont pas encore les ressources pour organiser des dîners tous les jours. Les invités finissent les derniers restes de nourriture et de vin, Hovind veut préciser que leur porte est, au moins métaphoriquement, toujours ouverte. «Nous voulons que les gens mangent et cultivent en comprennent le lien», dit-elle. "Tout commence aussi dans le sol."
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«L'avenir de la nourriture est de faciliter les discussions, de donner aux gens de réelles connaissances pratiques avec les plantes et les expériences sociales pour les aider à comprendre la durabilité», explique Morveto un des promotteurs. Pour en savoir plus

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